Tu es là, devant ton ordinateur. Deux onglets ouverts. À gauche, un Zodiac. À droite, un Dolphin. Tu scrolles, tu compares les fiches techniques, les avis. Tu te dis que franchement, ça se ressemble. Alors pourquoi ces deux marques génèrent-elles autant de débats passionnés chez les propriétaires de bassins ?

Le match entre ces deux géants, c’est un peu le Coca contre Pepsi de l’univers aquatique. Chacun a ses fans inconditionnels, ses détracteurs. Sur les forums spécialisés, les discussions s’enflamment. Difficile de démêler le vrai du faux dans tout ce bruit.

Pourtant, choisir entre ces deux leaders n’est pas qu’une question d’ego. C’est un investissement qui va durer des années. Une machine qui va bosser dans ton bassin des centaines d’heures. Autant taper juste du premier coup.

Ces deux marques dominent le marché européen. Elles représentent ensemble plus de 60% des ventes en France. Leurs catalogues couvrent tous les budgets, toutes les configurations. Alors concrètement, lequel choisir ?

On va regarder ça ensemble. Sans parti pris. Juste les faits, les performances réelles, les différences qui comptent vraiment au bord de ton bassin.

Pour une vision globale, consultez notre comparatif complet des robots 2025.

Zodiac et Dolphin, deux philosophies différentes

Avant de comparer les machines, comprenons d’où viennent ces marques. Leur histoire explique beaucoup leur approche du nettoyage.

Zodiac, la robustesse à la française

Zodiac est né en France dans les années 1960. À l’origine, la marque fabriquait des pneumatiques. Elle s’est diversifiée dans l’équipement aquatique dans les années 1970. L’ADN de la marque, c’est la solidité. Les machines qui durent. L’approche pragmatique.

La philosophie ? Concevoir des appareils robustes qui encaissent tout. Le liner rugueux, le calcaire agressif, les feuilles de platane par pelletées. Leurs produits misent sur des châssis costauds, des moteurs dimensionnés large. Moins de fioritures électroniques, davantage de mécanique éprouvée.

Le catalogue s’articule autour de plusieurs séries. Les Vortex pour l’entrée. Les TornaX en milieu de tarif. Les CNX pour le premium. Récemment, le Freerider a rejoint la famille côté modèles autonomes. Chaque série vise un usage précis, une configuration définie.

Dolphin, l’innovation israélienne

Dolphin, c’est la marque commerciale de Maytronics. Société israélienne créée en 1983, elle s’est spécialisée exclusivement dans les nettoyeurs automatiques. Contrairement à Zodiac qui fabrique plein d’équipements, Maytronics ne fait que ça. Rien d’autre.

Cette focalisation se ressent. L’entreprise innove constamment. Premiers à intégrer des algorithmes de navigation intelligente. Premiers à proposer des applications mobiles connectées. Premiers sur plein de technologies qui sont devenues standard aujourd’hui.

L’approche privilégie l’électronique, les capteurs, l’intelligence embarquée. Leurs machines scannent le bassin, mémorisent les obstacles, optimisent les parcours. Ça donne des appareils parfois plus sophistiqués, également plus fragiles selon certains utilisateurs.

Le catalogue se divise en séries E (entrée), M (milieu), S (supérieur). Chaque série monte en fonctionnalités. Le Liberty représente leur fer de lance sur le segment autonome. Les tarifs vont de 400 euros pour un modèle basique à plus de 2000 euros pour du très haut de gamme.

Leur présence sur le marché français

En France, Zodiac bénéficie d’un réseau historique. Tu trouves leurs produits chez tous les piscinistes, dans les grandes surfaces de bricolage. Le SAV est facilement accessible. Les pièces détachées se dénichent partout.

Dolphin a progressivement construit sa distribution. Moins présent en grande surface, davantage chez les spécialistes. Le réseau s’est densifié ces dernières années. Aujourd’hui, la disponibilité des deux marques est comparable dans les grandes villes.

Question parts de marché, les chiffres varient selon les sources. On estime Zodiac autour de 35-40% en France, Dolphin entre 25-30%. Le reste se partage entre Hayward, Polaris, Aiper, Wybot. Ces deux mastodontes écrasent quand même la concurrence.

Comparaison des types selon les marques

Les deux enseignes ne jouent pas sur tous les terrains. Leurs offres ne se superposent pas exactement.

Les modèles hydrauliques

Le robot piscine hydraulique fonctionne branché sur le circuit de filtration. Il utilise l’aspiration de la pompe pour se déplacer. Zodiac propose plusieurs références dans ce segment : le Baracuda, le MX, d’autres modèles accessibles.

Dolphin ? Rien. Zéro. Nada. La marque a fait le choix radical de ne produire que de l’électrique. Leur positionnement : l’hydraulique appartient au passé. L’avenir est ailleurs.

Ce choix stratégique peut frustrer ceux qui cherchent une solution basique, économique. Un appareil hydraulique démarre à 150 euros. Pour certains petits bassins, ça suffit amplement. Zodiac garde ce segment. Dolphin l’abandonne volontairement.

Verdict sur l’hydraulique : Zodiac gagne par forfait. Il reste le seul des deux à proposer cette technologie.

Les modèles électriques filaires

Là, on entre dans le cœur de métier des deux marques. Les appareils filaires représentent leur terrain de jeu principal.

Côté Zodiac, la série Vortex attaque l’entrée. Le Vortex 1 nettoie le fond uniquement, autour de 500 euros. Le Vortex 4, plus puissant, grimpe les parois, tourne autour de 700-800 euros. La série TornaX monte en performances avec un nettoyage fond parois complet. Les CNX visent le premium avec navigation ultra-sophistiquée, application connectée.

Chez Dolphin, la série E démarre autour de 400 euros. Le E10 fait le fond, point. Le E20 ajoute les murs. La série M (M200, M400, M600) représente le milieu de tarif avec cycles programmables, filtration fine. La série S (S100, S200) intègre toutes les technologies : cartographie, contrôle via smartphone, modes multiples.

Sur la puissance aspiration, les deux marques affichent des performances similaires en niveau équivalent. Un TornaX à 800 euros aspire aussi bien qu’un M400 au même tarif. Selon les tests de l’UFC-Que Choisir, la différence se joue surtout sur la navigation intelligente, où Dolphin garde un léger avantage.

La qualite de fabrication ? Zodiac mise sur du plastique épais, des engrenages métalliques. Ça pèse lourd, ça respire la solidité. Dolphin privilégie des matériaux composites plus légers, des moteurs compacts. Ça donne des machines moins lourdes à sortir de l’eau, potentiellement plus fragiles sur la durée.

Les modèles sans fil

Le segment autonome explose depuis quelques années. Les deux marques y sont présentes, chacune avec sa vision.

Le Zodiac Freerider affiche une autonomie de 2 heures environ. Il couvre le fond et les murs, grimpe jusqu’à la ligne selon les versions. La batterie se recharge en 4-5 heures. Tarif public autour de 900-1100 euros. L’approche : robustesse avant tout, même sur batterie.

Le Dolphin Liberty existe en plusieurs déclinaisons. Le Liberty 200 fait fond et murs. Le Liberty 300 monte à la ligne. L’autonomie annoncée varie entre 2h et 2h30 selon les versions. Recharge en 3-4 heures. Tarif entre 800 et 1200 euros selon les déclinaisons. L’approche : optimisation électronique, intelligence embarquée.

Sur le terrain, les retours utilisateurs convergent : le Dolphin Liberty navigue peut-être plus intelligemment, le Zodiac Freerider encaisse mieux les conditions difficiles. Un bassin avec beaucoup d’obstacles ? Le premier s’adapte. Une installation pleine de débris lourds ? Le second force.

Performance : qui fait vraiment le job ?

Au-delà des specs techniques, qu’est-ce qui compte ? Le résultat. Ton installation propre. Comparons les performances réelles.

Couverture des différentes zones

Le nettoyage fond : les deux marques assurent correctement dès l’entrée de tarif. Même un petit E10 ou un Vortex 1 nettoie le sol efficacement. Aucune différence majeure sur ce point.

Le travail sur les murs : là, ça se complique. Les produits milieu de tarif montent tous sur les parois. La question devient : jusqu’où ? Zodiac mise sur des chenilles larges, une puissance qui plaque l’appareil contre le mur. Dolphin joue l’adhérence par aspiration contrôlée. Résultat pratique : à tarif équivalent, les deux grimpent aussi haut. Dolphin a peut-être un tracé plus régulier, Zodiac une meilleure accroche sur liner glissant.

La ligne, le Graal de l’automatisation : cette zone accumule les saletés, les graisses, le pollen. Seuls les modèles premium des deux marques y arrivent vraiment. Le CNX et le S200 montent tous deux à la ligne. Les retours suggèrent que Dolphin y passe peut-être plus de temps grâce à sa navigation programmée. Zodiac y monte également, potentiellement de manière plus aléatoire.

Puissance et filtration

La force d’aspiration détermine quels types debris ton appareil peut avaler. Feuilles mortes ? Facile. Aiguilles de pin ? Plus dur. Algues mortes après traitement choc ? Ça demande du muscle.

Zodiac affiche des moteurs dimensionnés large. Leurs specs parlent de force brute, de débit. Concrètement, un TornaX avale des feuilles entières sans broncher. La machine force, aspire, ne se laisse pas impressionner.

Dolphin optimise différemment. Moins de force pure, davantage de contrôle. Leurs appareils modulent l’aspiration selon les zones. Au sol, aspiration maximale. En remontant les murs, force réduite pour garder l’adhérence. Malin.

La finesse de filtration varie selon les paniers fournis. Les deux marques proposent généralement deux niveaux : filtre standard (débris normaux), filtre fin (particules microscopiques). À niveau équivalent, pas de différence flagrante. Un panier retient autant chez l’un que chez l’autre.

Seul détail : la taille des conteneurs. Zodiac privilégie des réservoirs volumineux. Tu vides moins souvent. Dolphin opte pour des paniers plus compacts, plus légers. Tu vides peut-être deux fois par semaine au lieu d’une, l’appareil pèse moins lourd à manipuler.

Cycles et durée de travail

Les cycles nettoyage déterminent combien de temps ton appareil bosse dans l’eau. Ils influencent directement la propreté finale.

Les options varient selon les produits :

Cycle court (1h-1h30) : idéal pour un entretien quotidien d’une installation déjà propre. Les deux marques le proposent sur leurs versions connectées.

Cycle standard (2h-2h30) : le réglage par défaut de la plupart des appareils. Couvre l’ensemble du bassin tranquillement. Zodiac tourne généralement autour de 2h15, Dolphin autour de 2h selon les versions.

Cycle long (3h+) : pour un travail en profondeur après un orage, une tempête. Zodiac propose ça sur certains TornaX, Dolphin sur les séries M supérieures.

Cycle personnalisé : uniquement sur les produits haut de gamme connectés. Tu programmes sol seulement, murs uniquement, ligne prioritaire. Dolphin a une longueur d’avance sur cette fonction via son application mobile particulièrement aboutie.

L’autonomie des filaires n’est pas limitée. Ils tournent tant qu’ils sont branchés. Pour les sans fil, on a vu les chiffres : autour de 2h pour les deux marques. Liberty peut pousser jusqu’à 2h30, Freerider reste plus proche de 2h.

Compatibilité avec les différents bassins

Ton installation n’est pas standard ? Forme biscornue, escalier intégré, revêtement particulier ? Regardons comment les deux marques s’adaptent.

Selon les dimensions

Pour les installations jusqu’à 8 mètres, n’importe quel appareil entrée de tarif fonctionne. Vortex ou E font le job. À ce niveau, choisis selon le prix, la disponibilité en magasin.

Entre 8 et 12 mètres, vise du milieu de tarif. Un TornaX ou un M400 couvrent efficacement cette taille. Vérifie la longueur du câble fourni : 15 mètres minimum pour être tranquille. Les deux marques respectent généralement ce standard.

Au-delà de 12 mètres, monte en puissance. CNX côté Zodiac, série S côté Dolphin. Ces grands bassins demandent des appareils qui tiennent la distance sans ralentir en fin de cycle. Selon la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa, un appareil sous-dimensionné s’use deux fois plus vite qu’un modèle adapté.

Selon le revêtement

Le revêtement de ta surface change tout. Un liner lisse ne demande pas les mêmes brosses qu’un carrelage rugueux.

Liner PVC : les deux marques s’adaptent parfaitement. Brosses mousse pour Zodiac, brosses PVA pour Dolphin. Les deux matières nettoient sans rayer. Performances équivalentes.

Carrelage : Zodiac propose des brosses combinées (mousse + picots) qui décollent mieux les algues entre les joints. Dolphin mise sur la rotation rapide de brosses fines. Résultat similaire, approche différente.

Coque polyester : surface ultra-lisse, les deux marques adorent. N’importe quel appareil des deux catalogues glisse dessus comme sur du beurre. Zéro problème d’adhérence.

PVC armé : revêtement plus épais, surface légèrement texturée. Zodiac s’appuie sur sa force pour plaquer les brosses. Dolphin ajuste électroniquement la pression. Les deux solutions fonctionnent.

Béton peint : là, ça devient sportif. Surface rugueuse, revêtement qui s’use. Zodiac propose des versions spécifiques avec brosses renforcées. Dolphin recommande ses séries M supérieures avec brosses dures. Les deux marques y arrivent, ça use juste les brosses plus vite.

Formes complexes et escaliers

Ta piscine ressemble à un haricot ? Tu as un escalier romain, une plage immergée, un spa intégré ? La navigation devient déterminante.

Zodiac équipe ses produits haut de gamme d’un système appelé Lift System. Des roulettes se déploient automatiquement dans les virages serrés, les obstacles. Ça aide l’appareil à ne pas rester coincé. Efficace sur les formes tarabiscotées.

Dolphin joue la carte des algorithmes. Leurs machines scannent, mémorisent, adaptent. L’aspirateur piscine dessine un parcours optimal selon la forme détectée. Sur une installation en L, il ne va pas bêtement taper dans l’angle cent fois. Il comprend la géométrie, ajuste.

Concrètement, sur formes complexes, Dolphin a un léger avantage logiciel. Zodiac compense par du matériel robuste qui force. Les deux arrivent au résultat, avec des méthodes opposées.

Les escaliers ? Problème classique. Les appareils adorent se coincer sur la première marche. Zodiac recommande d’installer des butées physiques. Dolphin propose sur certains modèles une détection d’obstacle qui fait reculer l’appareil automatiquement. Aucune solution miracle, les deux galèrent parfois.

Prix, entretien et coût réel

Le tarif d’achat, c’est une chose. Le coût sur 5 ans, c’en est une autre. Comparons l’addition réelle.

Fourchettes tarifaires

Entrée (400-600 euros) : E10/E20 versus Vortex 1/2. Performances basiques, travail au sol ou sol-murs. Les deux marques se tiennent dans un mouchoir de poche sur ce segment.

Milieu (600-900 euros) : M200/M400 versus TornaX. Là, ça se joue. Zodiac affiche souvent 50-100 euros de moins à performances équivalentes. Son rapport qualite prix est réputé meilleur sur cette tranche.

Haut (900-1500 euros) : M600/S100 versus CNX. Dolphin monte plus haut en tarif, jusqu’à 2000 euros pour un S300. Zodiac plafonne autour de 1500 euros. Question de positionnement : l’un vise la robustesse premium, l’autre la technologie ultime.

Autonomes (800-1200 euros) : Freerider versus Liberty. Fourchette comparable. Dolphin démarre légèrement moins cher (autour de 750 euros), Zodiac commence vers 850 euros. Les versions haut de gamme des deux frôlent les 1200 euros.

Consommation électrique

Les appareils consomment peu. Entre 150 et 250 watts selon les versions. Sur un cycle de 2h, ça représente 0,3 à 0,5 kWh. Trois fois par semaine pendant 6 mois : 25 à 40 kWh annuels. Moins de 10 euros par an d’électricité.

Zodiac affiche généralement une consommation légèrement supérieure. Leurs moteurs puissants tirent 200-250W. Dolphin optimise autour de 150-200W grâce à l’électronique embarquée. Différence annuelle ? 2-3 euros. Négligeable.

Selon l’ADEME, un nettoyeur piscine automatique consomme 40 fois moins d’énergie qu’un système de chauffage sur une saison. C’est l’équipement le plus vertueux de ton installation.

Entretien et disponibilité des pièces

L’entretien courant : rincer l’appareil après usage, vider le panier, vérifier les brosses. Identique sur les deux marques. Aucune différence.

Le remplacement des brosses : tous les 2-3 ans selon l’usage. Un jeu chez Zodiac coûte entre 40 et 80 euros selon le modèle. Un jeu Dolphin entre 50 et 90 euros. Le premier un poil moins cher.

Le remplacement des paniers/filtres : rarement nécessaire sauf casse. Tarif similaire chez les deux : 30-50 euros.

La grosse différence ? Les réparations hors garantie. Zodiac bénéficie d’un réseau de réparateurs agréés dense en France. Tu trouves facilement quelqu’un pour changer un moteur, un circuit. Les pièces détachées se commandent partout. Délai moyen : 1 semaine.

Dolphin centralise davantage les réparations. Tu passes souvent par le revendeur qui expédie chez Maytronics. Délai potentiellement plus long : 2-3 semaines. Les grandes villes sont mieux loties, les zones rurales galèrent parfois.

Un pisciniste dans les Landes me confiait réparer trois fois plus de Zodiac que de Dolphin. Pas parce que le premier tombe plus en panne. Juste parce qu’il peut les réparer localement. Les seconds, il les renvoie en SAV centralisé. Moins pratique pour le client.

Fiabilité et durée de vie

La question qui fâche. Quelle marque dure le plus longtemps ?

Les garanties officielles : 2 ans chez les deux. Certains revendeurs étendent à 3 ans. Rien de différenciant. Par contre, la durée de vie réelle diverge selon les retours.

Zodiac mise sur la robustesse mécanique. Leurs appareils encaissent. Un TornaX peut facilement tenir 7-8 ans avec un entretien correct. Les pannes surviennent généralement sur des pièces d’usure : brosses, roulements, joints. Remplaçables facilement.

Dolphin embarque plus d’électronique. Ça ouvre la porte à des pannes différentes. Carte mère qui lâche, capteur qui débloque, connectivité qui plante. Quand ça arrive, c’est généralement plus cher à réparer. Côté positif : quand un appareil ne tombe pas en panne, il peut durer aussi longtemps qu’un Zodiac. 6-8 ans constatés sur les versions bien entretenues.

Les retours utilisateurs sur les forums spécialisés convergent : Zodiac affiche un taux de panne légèrement inférieur sur les 5 premières années. Dolphin rattrape son retard grâce à des mises à jour logicielles qui corrigent des bugs. Sur 8 ans, l’écart se resserre.

Un chiffre intéressant : selon les données de garanties étendues d’un assureur français spécialisé, le taux de sinistre atteint 12% pour Zodiac, 15% pour Dolphin sur les trois premières années. Différence existe, reste modeste.

Verdict : lequel pour toi ?

Bon, alors concrètement, tu prends quoi ? Aucune marque ne domine absolument. Chacune brille sur des critères différents.

Découvrez tous les critères de sélection d’un robot.

Tu privilégies la robustesse ?

Tu veux un appareil qui encaisse tout ? Qui va durer sans chichis ? Tu n’as pas besoin d’application mobile, de programmation ultra-fine ? Zodiac est fait pour toi.

Leur approche mécanique solide, leurs pièces surdimensionnées, leur réseau de réparation dense font de la marque le choix de la tranquillité. Tu achètes, tu utilises, tu oublies. Ça tourne. Dans 6 ans, ça tournera encore.

Les proprietaires piscines qui privilégient ce profil apprécient également le rapport qualite prix en milieu de tarif. Tu en as pour ton argent. Pas de fioriture inutile, juste l’essentiel bien fait.

Tu veux la technologie de pointe ?

Tu kiffes les gadgets ? Tu veux programmer ton appareil depuis ton canapé via une appli ? Tu apprécies les algorithmes intelligents, la navigation optimisée ? Direction Dolphin.

Leur avance technologique se ressent au quotidien. L’appareil dessine des parcours plus logiques, couvre le bassin plus efficacement. L’appli mobile te permet de lancer un cycle à distance, consulter l’historique, diagnostiquer les problèmes.

Les early adopters, les geeks aquatiques, les gens qui renouvellent leur matériel tous les 4-5 ans adorent cette marque. Tu profites des dernières innovations, tu as un engin qui impressionne les copains.

Les deux marques proposent des modèles sans fil disponibles.

Budget serré ou investissement long terme ?

Budget limité ? Tu vises 400-600 euros maximum ? Les entrées de catalogue se valent globalement. Regarde juste les promos du moment. Vortex 2 à 450 euros ? Vas-y. E20 à 480 euros ? Fonce.

Tu vises du milieu de tarif (600-900 euros) ? Zodiac affiche souvent un meilleur prix à performances égales. Leur TornaX représente une valeur sûre. Un investissement qui se rentabilise sur la durée.

Tu mets le paquet (900 euros et plus) ? Là, Dolphin justifie son surcoût par la technologie embarquée. Tu utilises réellement les fonctions avancées, ça vaut le coup. Tu veux juste un appareil puissant qui fait le job, l’autre suffit amplement pour moins cher.

Une stratégie maligne observée chez certains : acheter du Zodiac milieu de tarif, le garder 7-8 ans, le revendre d’occasion encore fonctionnel, racheter un nouveau modèle. La valeur de revente tient mieux grâce à la réputation de robustesse.

N’oubliez pas de vérifier les aspects pratiques avant l’achat.

Alors, qui gagne vraiment ?

On arrive au bout. Le verdict ? Il n’y en a pas. Pas de vainqueur absolu. Les deux marques dominent le marché pour de bonnes raisons. Elles excellent sur des terrains différents.

Zodiac, c’est la Volvo de l’automatisation. Fiable, robuste, durable. Tu achètes les yeux fermés, tu sais ce que tu auras. L’entretien se fait facilement, les réparations sont accessibles. Le réseau français très dense rassure. Pour les propriétaires pragmatiques qui veulent la tranquillité, toutes les cases sont cochées.

Dolphin, c’est plutôt la Tesla de l’univers aquatique. Innovant, connecté, intelligent. Tu profites des dernières technologies, des algorithmes sophistiqués. L’expérience utilisateur est plus moderne. Pour les technophiles qui aiment piloter leur engin depuis leur smartphone, cette dimension supplémentaire fait la différence.

Ton choix dépendra finalement de ta personnalité. Tu es du genre à garder ton téléphone 5 ans ? À privilégier la solidité sur les gadgets ? Tu seras probablement plus heureux avec un Zodiac. Tu changes de smartphone tous les 2 ans ? Tu aimes les nouveautés, l’électronique ? L’autre te correspondra mieux.

Une dernière chose. Ne néglige pas le revendeur. Un bon pisciniste qui connaît bien une marque, qui assure un SAV réactif, vaut tous les comparatifs du monde. Un appareil vendu par quelqu’un qui ne connaît que l’autre posera problème en cas de pépin. L’inverse aussi.

Va voir ton pisciniste local. Demande quelle marque il maîtrise le mieux. Laquelle il vend le plus. Combien de temps il met pour obtenir des pièces. Ces réponses t’orienteront peut-être plus sûrement que les fiches techniques.

Ton installation mérite un appareil adapté. Zodiac ou Dolphin, l’essentiel reste d’acheter une machine dimensionnée pour ton bassin, dans ton budget, chez quelqu’un qui saura t’aider quand nécessaire. Le reste, c’est du détail.

Maintenant, tu as toutes les cartes. À toi de choisir ton camp dans cette bataille amicale des géants.

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