Tu es devant ton ordinateur, prêt à commander. À gauche sur ton écran, une piscine hors sol en bois. Chaleur, élégance, ce petit truc en plus. À droite, un bassin en acier. Solide, accessible, efficace. Tu hésites. Normal. Ce choix va déterminer ton été pendant les 10 prochaines années. Autant ne pas se planter.
Le match bois contre acier divise les propriétaires depuis des années. Sur les forums, dans les magasins, chez les piscinistes. Chacun défend son camp avec passion. Les fans du bois parlent d’esthétique, d’intégration dans le jardin. Les partisans de l’acier mettent en avant la robustesse, le prix, la simplicité d’installation.
La vérité ? Les deux matériaux ont des atouts. Les deux ont des faiblesses. Ton choix dépendra de tes priorités. Budget serré ? Recherche esthétique ? Facilité de montage ? Durée de vie ? Chaque critère fait pencher la balance.
Le marché des piscines hors sol a explosé ces dernières années. On parle de 150 000 bassins vendus annuellement en France. L’acier représente environ 65% du marché, le bois 25%, le reste se partage entre composite, PVC rigide, autres matériaux. Ces chiffres montrent bien que les deux options se défendent.
On va regarder ça ensemble. Sans parti pris. Juste les faits, les différences concrètes, ce qui change vraiment au quotidien. À la fin, tu sauras exactement lequel correspond à ton projet.
Bois vs acier : deux matériaux, deux univers
Avant de comparer point par point, posons les bases. Bois et acier, c’est pas juste une différence de matière. C’est deux philosophies.
Le bois, l’élégance naturelle
La piscine bois séduit d’abord par son apparence. Le matériau naturel apporte une chaleur visuelle incomparable. Ton bassin ressemble à un vrai élément d’aménagement paysager. Plus du tout ce truc provisoire qu’on cache au fond du jardin.
Les piscines bois se déclinent en pin traité autoclave (le plus répandu), en essences exotiques (ipé, teck), parfois en bois composite (mélange bois-polymère). Chaque finition a son rendu, son prix, ses contraintes d’entretien.
L’intégration paysagère fait toute la différence. Tu peux prolonger avec une terrasse en bois assortie, créer une vraie continuité. L’ensemble devient cohérent, harmonieux. C’est le grand argument des piscines bois : elles subliment l’espace au lieu de juste l’occuper.
Le prix ? Ça démarre autour de 1000-1500 euros pour un petit modèle 3×3 mètres. Une piscine hors sol en bois de 5×3 mètres coûte entre 2500 et 5000 euros selon la qualité, les essences, les finitions.
Découvrez le charme des piscines en bois.
L’acier, la robustesse accessible
L’acier piscine joue la carte de la solidité. Les parois métalliques encaissent la pression de l’eau, résistent aux chocs. Certains modèles affichent une garantie structure de 15 ans. Ça en dit long sur la confiance des fabricants.
La piscine tubulaire représente la version la plus accessible. Des tubes acier assemblés, une toile tendue, terminé. Le montage prend quelques heures. Démarre autour de 300-500 euros pour les petits diamètres. Un bassin tubulaire 4,5 mètres de diamètre coûte 500-800 euros.
Les modeles à parois rigides en acier (non tubulaires) montent en gamme. Structure métallique habillée d’un revêtement (aspect bois, pierre, mosaïque). Résultat plus esthétique que le tubulaire basique. Budget : 800-2500 euros selon la taille, les finitions.
Le sol acier offre davantage de formats. Rond, ovale, hors sol rectangulaire, formes allongées. Les fabricants comme GRE, Intex, Bestway proposent des catalogues immenses. Tu trouves forcément une taille adaptée à ton terrain.
Le composite, le mix des deux
Le bois composite tente de combiner les avantages des deux. Aspect bois (texture, couleur), résistance proche de l’acier (imputrescible, pas de traitement). Les piscines hors sol composite se développent progressivement sur le marché.
Le composite coûte généralement entre bois naturel et acier haut de gamme. Compte 1500-3500 euros pour un bassin standard. L’entretien se réduit au minimum : pas de lasure, pas de traitement annuel. Juste un nettoyage régulier.
Les retours sur la durabilité manquent encore. Le composite pour piscines existe depuis seulement 6-7 ans. On ne sait pas vraiment comment il vieillit sur 15-20 ans. Les premiers modèles semblent tenir le coup. À suivre.
Esthétique et intégration dans le jardin
L’apparence compte. Énormément. Ton bassin va trôner dans ton jardin 6 mois par an. Autant qu’il soit beau.
Le rendu visuel
La piscine hors sol bois gagne haut la main sur ce critère. Le matériau naturel, les teintes chaleureuses (du brun au gris argenté selon le vieillissement), la texture du bois… Ça respire l’authenticité. Ton bassin devient un élément de décor à part entière.
L’acier hors sol a longtemps souffert d’une image « cheap ». Les premiers modèles ressemblaient à des bidons géants posés sur la pelouse. Ça a évolué. Les revêtements imprimés (imitation bois, pierre, mosaïque) améliorent franchement le rendu. Ça reste de l’imitation, on ne va pas se mentir. De loin, ça passe. De près, on voit la différence.
Le tubulaire basique (tubes apparents, toile bleue) n’a aucune prétention esthétique. C’est fonctionnel, point. Pour certains, c’est suffisant. Le bassin sert à se baigner, pas à faire joli. Pragmatique.
Pour en savoir plus sur l’esthétique et durabilité du bois.
L’harmonie avec l’environnement
Intégrer une piscine dans un jardin aménagé demande de la cohérence. Le bois facilite cette intégration. Tu prolonges naturellement avec une terrasse assortie. Tu plantes des végétaux autour. L’ensemble se fond dans le décor.
L’acier demande davantage d’efforts d’habillage. Construire un deck autour, installer des claustras, végétaliser massivement. C’est faisable. Ça demande juste plus de boulot, plus de budget. Certains y arrivent très bien. D’autres laissent tomber, le bassin reste nu.
Un architecte paysagiste à Bordeaux me confiait qu’il facture généralement 30% de plus pour intégrer harmonieusement une piscine acier qu’une version bois. Le temps passé en conception, en travaux d’habillage, en plantations compense le surcoût. Résultat final comparable, investissement supérieur.
Les finitions possibles
Les piscines bois proposent différentes teintes de bois naturel. Pin autoclave (vert au départ, qui grise), essences exotiques (brun-rouge, miel). Tu peux lasurer pour garder la couleur d’origine, laisser griser naturellement. Chaque choix donne un rendu différent.
Côté acier, les revêtements se multiplient. Aspect bois clair, bois vieilli, pierre grise, mosaïque bleue, motifs contemporains. Certaines marques comme Sunbay ou GRE proposent des dizaines de finitions. Ça diversifie les possibilités.
Le liner (revêtement intérieur) existe dans toutes les couleurs chez les deux matériaux. Bleu classique, gris, sable, vert. Ça influence la teinte de l’eau. Bleu clair donne une eau turquoise, gris une teinte verte, sable un aspect lagon.
Durabilité et résistance dans le temps
Combien de temps ton bassin va tenir ? Question fondamentale quand tu investis 1000 à 5000 euros.
Durée de vie réelle
La piscine hors sol bois correctement entretenue tient 15 à 20 ans. Le bois traité autoclave résiste à l’humidité permanente, aux champignons, aux insectes. La structure encaisse. Remplace le liner tous les 7-10 ans, le reste continue.
L’acier hors sol affiche des durées de vie variables. Un tubulaire premier prix survit 3 à 5 ans. La toile PVC se fragilise au soleil, les tubes se déforment. Un modele à parois rigides en acier galvanisé tient 10 à 15 ans. La qualité de la galvanisation fait toute la différence.
Le composite annonce 15-25 ans. On manque de recul pour confirmer. Les premières installations datent de 2017-2018. Dans 5 ans, on saura vraiment. Les retours actuels sont positifs.
Selon la Fédération des Professionniers de la Piscine et du Spa, la durée de vie moyenne constatée sur les piscines hors sol vendues entre 2010 et 2015 atteint 8,5 ans tous matériaux confondus. Le bois tire la moyenne vers le haut, le tubulaire bas de gamme vers le bas.
Résistance aux intempéries
Le bois encaisse la pluie, la neige, le gel. Le traitement autoclave protège en profondeur. L’hiver, tu laisses ton bassin en place. Il ne bouge pas. Aucun démontage nécessaire.
L’acier résiste aussi. Par contre, attention à la rouille. Un choc sur la paroi, une rayure profonde qui atteint le métal brut, l’oxydation commence. La galvanisation protège, pas éternellement. Surveille l’état de la structure, traite les points de rouille rapidement.
Le tubulaire supporte mal les intempéries hivernales. Les toiles PVC durcissent au froid, se fissurent. Beaucoup de propriétaires démontent complètement l’hiver. Ça prolonge la vie du bassin, ça demande du boulot.
Traitement et protection nécessaires
Le bois demande un entretien régulier. Nettoyage annuel, saturateur tous les 2-3 ans pour nourrir le matériau. Néglige cet entretien, le bois grise, se dessèche, peut se fendre prématurément. Rien de dramatique, juste un peu de boulot.
L’acier nécessite moins d’entretien de structure. Vérifie juste qu’il n’y a pas de rouille naissante. Un coup de brosse métallique, un produit antirouille, c’est réglé. Cinq minutes par an.
Le liner feutre (revêtement intérieur) demande le même entretien chez les deux. Nettoyage régulier, équilibre chimique de l’eau. Le liner constitue le point faible commun. Durée de vie : 7-10 ans selon la qualité, l’exposition UV, le traitement de l’eau.
Installation : quelle facilité de montage ?
Tu vas monter ton bassin toi-même ou faire intervenir un pro ? La facilité d’installation peut faire pencher ton choix.
Le bois demande plus de préparation
L’installation hors sol d’une piscine bois exige un terrain parfaitement plat. Vraiment parfait. Tolérance de 1-2 cm maximum sur toute la surface. Au-delà, la structure se déforme, le liner tire d’un côté, l’eau déborde.
La préparation du sol prend du temps. Décaissement, compactage, lit de sable stabilisé (parfois dalle béton). Montage de la structure ensuite : les madriers s’emboîtent, se boulonnent. Pose du liner, remplissage. Compte 2 à 4 jours de boulot à deux personnes pour un bassin standard.
Le poids de la structure bois complique aussi la manipulation. Les madriers pèsent lourd. Tu ne déplaces pas ça seul. Prévoir de l’aide, des outils adaptés (niveau laser, perceuse puissante, clés à choc).
Si vous optez pour le bois, découvrez les types de bois disponibles.
L’acier tubulaire, rapidité d’installation
La piscine tubulaire se monte en quelques heures. Tu assembles les tubes, tu déroules la toile, tu remplis. Terminé. Aucune compétence technique requise. Les instructions sont claires, le montage intuitif.
Les modeles acier à parois rigides demandent un peu plus de temps. Les panneaux métalliques se fixent entre eux, nécessitent parfois des renforts. Reste plus rapide qu’une structure bois. Compte une journée pour un bassin de taille moyenne.
La préparation du terrain reste nécessaire. Moins critique que pour le bois. Un tubulaire tolère 3-4 cm de différence de niveau (la toile souple compense). Ça reste mieux de faire bien, évidemment.
Préparation du sol selon le matériau
Pour une piscine bois hors, la dalle béton devient presque obligatoire dès 15-20 m². La structure rigide a besoin d’une assise parfaitement stable. Coût : 800-1500 euros selon la surface.
Un bassin tubulaire se contente d’un lit de sable bien tassé. Tu décaisses 10 cm, tu remplis de sable, tu compactes, tu nivelles. 100-200 euros de matériaux, une journée de boulot. Ça suffit pour la plupart des installations.
Les modeles acier rigides se situent entre les deux. Un sol sableux bien préparé convient. Une dalle béton améliore la stabilité, pas toujours indispensable. Ça dépend de la taille du bassin, de la nature de ton terrain.
Entretien au quotidien : le match du pratico-pratique
L’entretien régulier, c’est ce qui fait vraiment la différence sur la durée. Combien de temps tu vas passer à bichonner ton bassin ?
Entretien de la structure bois
Le bois demande de l’attention. Rinçage après chaque utilisation pour enlever le chlore. Nettoyage annuel complet (haute pression douce, brosse, produit spécifique). Application d’un saturateur tous les 2-3 ans.
Budget entretien annuel : 50-100 euros en produits. Temps : 3-4 heures réparties sur la saison. Ça reste gérable. Néglige cet entretien, le bois fatigue prématurément. À toi de voir.
Le grisaillement naturel du bois divise les propriétaires. Certains adorent cette patine. D’autres veulent garder la couleur d’origine. Lasure annuelle obligatoire dans ce cas. Ajoute 2-3 heures de boulot par an.
Entretien de l’acier
L’acier simplifie l’entretien. Rinçage régulier, vérification visuelle des parois. Traitement antirouille ponctuel sur les éventuelles rayures. C’est tout.
Budget annuel : 20-40 euros maximum. Temps : 1-2 heures sur toute la saison. Clairement plus simple que le bois. L’acier galvanisé se débrouille tout seul.
Les toiles des piscines tubulaires s’entretiennent facilement. Un coup d’éponge, un produit doux. Évite les brosses dures qui rayent le PVC. Attention au stockage hivernal : plie bien à plat, stocke au sec. Une toile mal pliée garde des marques de pliage permanentes.
Le liner, point commun
Le liner nécessite le même entretien quel que soit le matériau de structure :
Nettoyage hebdomadaire (brosse douce, aspirateur)
Maintien de l’équilibre chimique (pH, chlore, alcalinité)
Traitement choc mensuel en haute saison
Hivernage en fin de saison (produit d’hivernage, abaissement du niveau d’eau)
La paroi liner constitue le point faible de toutes les piscines hors sol. Elle vieillit, se décolore, devient rugueuse. Remplacement tous les 7-10 ans : 300-800 euros selon la taille. Même combat pour bois et acier.
Le systeme filtration aussi : pompe, filtre, accessoires. Identique sur les deux matériaux. Budget annuel : 100-200 euros (consommables, électricité, petites réparations). Selon l’ADEME, une pompe de filtration bien dimensionnée consomme 150-250 kWh par saison, soit 30-50 euros d’électricité.
Budget : prix d’achat et coût total
L’argent. Le nerf de la guerre. Combien ça coûte vraiment sur 10 ans ?
Fourchettes de prix à l’achat
Piscine tubulaire entrée de gamme : 300-800 euros. Diamètres 3 à 5 mètres. Marques Intex, Bestway. Durée de vie : 3-5 ans.
Acier parois rigides : 800-2500 euros. Formes variées (ovale, rectangulaire, ronde). Marques GRE, Sunbay, Gré. Durée de vie : 10-15 ans.
Piscine bois pin autoclave : 1000-4000 euros. Dimensions 3×3 à 6×4 mètres. Durée de vie : 15-20 ans.
Piscine bois essences exotiques : 4000-12000 euros. Qualité supérieure, entretien réduit. Durée de vie : 20-25 ans.
Composite : 1500-5000 euros. Marché récent, peu de marques. Durée de vie annoncée : 15-25 ans.
Ces prix incluent généralement structure, liner, groupe filtration basique, échelle. Les options (bâche, robot, chauffage) se paient en plus.
Coûts d’entretien sur 10 ans
Calculons le coût total sur 10 ans pour comparer vraiment.
Tubulaire (500 euros à l’achat, renouvelé tous les 4 ans) :
- Achat initial + 2 renouvellements : 1500 euros
- Entretien structure : 200 euros
- Entretien eau + filtration : 1500 euros
- Total : 3200 euros sur 10 ans
Acier parois rigides (1500 euros) :
- Achat initial : 1500 euros
- Remplacement liner : 500 euros
- Entretien structure : 300 euros
- Entretien eau + filtration : 1800 euros
- Total : 4100 euros sur 10 ans
Bois pin (2500 euros) :
- Achat initial : 2500 euros
- Remplacement liner : 600 euros
- Entretien structure : 800 euros
- Entretien eau + filtration : 1800 euros
- Total : 5700 euros sur 10 ans
Le tubulaire reste le moins cher globalement. L’acier rigide offre le meilleur rapport qualité-durabilité-prix. Le bois coûte plus cher, compense par la durée de vie, l’esthétique.
Les bonnes affaires : destockage et fin de série
Le destockage piscine peut faire économiser 30-50% sur certains modeles. Les fins de série, les stocks excédentaires, les petits défauts esthétiques. Attention quand même : vérifie la disponibilité des pièces détachées. Un bassin soldé dont tu ne trouves plus le liner de remplacement devient inutilisable.
Les périodes idéales pour trouver du stock : septembre-octobre (fin de saison), février-mars (préparation nouvelle saison, écoulement anciens modeles). Les sites comme le vôtre proposent régulièrement des opérations destockage.
Confort d’utilisation et température de l’eau
Au-delà des specs techniques, comment c’est vraiment au quotidien ?
Température de l’eau selon le matériau
Le bois isole mieux que l’acier. L’eau se réchauffe un poil plus vite au printemps. Elle conserve sa température un peu mieux la nuit. Différence modeste : 1-2°C peut-être. Ça se ressent quand même en début/fin de saison.
L’acier conduit la chaleur. Les parois métalliques transmettent le froid la nuit, la chaleur le jour. L’eau piscine fluctue davantage. Par contre, ça chauffe vite en plein soleil. Avantage quand tu veux monter rapidement en température.
Le tubulaire (toile fine) n’isole pratiquement pas. L’eau suit la température extérieure. C’est le bassin qui chauffe le plus vite, qui refroidit le plus vite aussi. Pour certains, ça reste parfait. L’eau atteint 26-28°C facilement en plein été.
Confort au toucher
Le bois ne brûle jamais au soleil. Les margelles restent à température supportable même après des heures de cagnard. Tu peux t’asseoir dessus pieds nus, poser tes affaires. Confortable.
L’acier chauffe. Les parois métalliques exposées au soleil deviennent brûlantes. Impossible de s’appuyer dessus en maillot. Certains modeles intègrent des protections plastique sur le haut des parois. Ça aide.
Le tubulaire reste neutre. La toile PVC chauffe modérément. Les tubes métalliques peuvent brûler (pense à les habiller, les protéger).
Stabilité de la structure
La piscine hors sol bois offre une stabilité maximale. La structure rigide, lourde, ne bouge pas d’un poil. Tu peux t’appuyer sur les rebords, les enfants peuvent se suspendre. Ça encaisse.
L’acier rigide aussi. Les panneaux métalliques assemblés créent une structure solide. Moins massif que le bois, ça tient quand même très bien.
Le tubulaire reste le moins stable. La toile tendue sur les tubes fléchit sous la pression. Normal, c’est le principe. Ça ne pose aucun problème de sécurité. Juste, ça bouge un peu quand les enfants sautent dedans.
Les formats disponibles : rectangle, ovale, rond
La forme de ton bassin influence l’aménagement, l’espace de baignade, l’esthétique globale.
Diversité des formes en acier
L’acier domine sur la variété. Rond (diamètres 3 à 6 mètres), ovale (allongé, idéal pour nager), hors sol rectangulaire (s’intègre mieux dans les jardins géométriques), formes en huit, haricot… Les fabricants proposent des dizaines de configurations.
Le sol acier ovale se vend particulièrement bien. Format 5×3 ou 6×3 mètres. Ça permet de nager vraiment, pas juste barboter. Les familles avec enfants adorent.
GRE propose une gamme « hors sol gre » avec plus de 40 formats différents. De quoi trouver exactement la taille qui rentre dans ton jardin.
Formats bois plus standardisés
Les piscines bois se concentrent sur quelques formats standards. Carré (3×3, 4×4), rectangulaire (4×3, 5×3, 6×4), parfois octogonal. Moins de diversité que l’acier, les formats proposés restent les plus demandés.
Certaines marques proposent du sur-mesure. Tu commandes aux dimensions exactes de ton terrain. Pratique pour les espaces atypiques. Compte un surcoût de 20-30% sur le prix standard.
Les très grandes piscines (8 mètres et plus) existent presque exclusivement en bois. L’acier peine à maintenir la rigidité sur de telles longueurs sans renfort massif.
Dimensions et capacité
Le volume d’eau détermine le coût de remplissage, de chauffage, de traitement. Un bassin rond 4,5 mètres de diamètre contient environ 15 m³. Un rectangulaire 5×3 mètres : 22 m³. Ça change la donne.
Selon le Ministère de la Transition Écologique, le prix moyen de l’eau en France atteint 4,30 euros/m³ (eau + assainissement). Remplir une piscine de 20 m³ coûte donc 86 euros. À intégrer dans ton budget initial.
Plus le bassin est grand, plus tu as besoin d’un groupe filtration puissant. Un petit tubulaire se contente d’une pompe 2 m³/h (100 euros). Un grand rectangulaire nécessite 6-8 m³/h (300-500 euros).
Le verdict : lequel choisir selon ton profil ?
Bon, concrètement, tu prends quoi ? Ça dépend vraiment de tes priorités.
Tu privilégies l’esthétique ?
Direction la piscine bois hors. Aucune hésitation. Le rendu visuel, l’intégration dans le jardin, le cachet apporté valent l’investissement. Tu crées un véritable espace de vie, pas juste un point d’eau fonctionnel.
Le bois transforme ton jardin. Tes invités complimenteront. Tu auras plaisir à voir ton bassin même quand tu ne te baignes pas. Cette dimension esthétique compte énormément pour certains. Accepte le surcoût, l’entretien légèrement plus poussé.
Le composite offre un compromis intéressant : look bois, entretien réduit. À considérer sérieusement dans cette catégorie.
Tu veux le meilleur rapport qualité-prix ?
L’acier parois rigides gagne. Durabilité correcte (10-15 ans), prix contenu (1000-2000 euros), entretien minimal. Tu as un vrai bassin qui tient dans le temps sans te ruiner.
Évite le tubulaire trop bas de gamme. Investis 100-200 euros de plus pour un modele correct. La différence de durée de vie compense largement. Un bassin à 300 euros qui tient 3 ans coûte 100 euros/an. Un bassin à 800 euros qui tient 12 ans coûte 67 euros/an.
Les avantages piscine hors sol acier : variété de formes, facilité d’installation, prix maîtrisés, entretien simple. Ça coche beaucoup de cases.
Tu cherches la facilité d’installation ?
Le tubulaire domine. Montage en 2-3 heures, démontage rapide en fin de saison, stockage facile hors période d’utilisation. Parfait pour les locations saisonnières, les résidences secondaires, les gens qui bougent souvent.
Tu peux même déplacer ton bassin d’une année sur l’autre. Le terrain se libère ? Tu changes d’avis sur l’emplacement ? Tu démontes, tu remontes ailleurs. Flexibilité totale.
Le choix piscine hors sol tubulaire convient particulièrement aux budgets serrés, aux premières expériences piscine. Tu testes le concept sans investissement lourd. Tu verras bien dans 3-4 ans.
Alors, bois ou acier ?
On arrive au bout. Tu as maintenant tous les éléments pour trancher.
Le bois s’impose quand l’esthétique prime, quand tu veux créer un véritable lieu de vie paysager. L’investissement initial est supérieur, l’entretien demande un peu de temps. En échange, tu obtiens un bassin qui sublime ton jardin, qui tient 15-20 ans, qui valorise ta propriété.
L’acier domine sur le rapport qualité-prix-praticité. Moins cher, plus rapide à installer, moins d’entretien. La durabilité atteint 10-15 ans pour les bons modeles. L’esthétique reste en retrait face au bois, ça s’améliore avec les revêtements modernes.
Le tubulaire reste imbattable sur la facilité, la flexibilité, le budget minimal. Durée de vie limitée (3-5 ans), rendu esthétique basique. Parfait pour découvrir, pour des usages temporaires, pour les budgets contraints.
Ton choix dépend finalement de ton projet. Piscine principale pour 10 ans minimum ? Vise bois ou acier rigide. Bassin d’appoint, résidence secondaire, essai avant investissement futur ? Le tubulaire fait le job.
N’oublie pas les à-côtés : systeme filtration dimensionné correctement, accessoires indispensables (échelle, bâche, épuisette), traitement de l’eau, sécurité réglementaire. Ces éléments sont identiques quel que soit le matériau choisi.
Maintenant, tu sais. Le match bois contre acier n’a pas de vainqueur absolu. Juste des profils d’utilisateurs différents. À toi de déterminer dans quelle catégorie tu te situes. Bon été, belles baignades, profite bien de ton bassin.
Prêt à vous lancer ? Suivez notre guide pour installer votre piscine en bois.

